Pause Pratchett
Voici la révélation du moment : le monde est plat, un disque posé sur le dos de quatre éléphants, eux-mêmes posés sur le dos d'une tortue géante dont on ignore le sexe - ce qui est capital mais voyez-vous d'éminents scientifiques se penchent sur la question - qui nage dans une direction inconnue à travers l'univers.
La mort n'arrête jamais de sourire même si ce n'est pas sa faute (constitution osseuse du visage oblige) mais elle pourrait quand même ne pas parler tout le temps en majuscules.
Rincevent, sorcier raté qui a échoué au premier degré de l'Académie de l'Invisible parce qu'un sortilège majeur a élu domicile dans sa tête et refuse de laisser entrer les autres, se retrouve dans des situations toujours plus inconfortables, traînant avec lui un touriste à quatre yeux venant du continent du contrepoids (ben quoi vous pensiez peut-être que les éléphants n'ont jamais besoin d'un peu de soulagement peut-être ?) suivi de son étrange bagage à mille pieds et au sourire carnassier (oui vous avez bien lu).
Humour et joyeuse pagaille au rendez-vous, d'ailleurs, je sens une force teintée d'octarine (la couleur de la magie) m'attirer à nouveau vers le moyeu du disque, j'y retourne !